Avec de nombreux départs annoncés ces derniers jours, le manager général des Éléphants mais aussi le directeur du centre de formation des Brûleurs de Loups répond à nos questions sur les ambitions du club pour les jours à venir dans cette période de transfert.

Chambéry enregistre chaque jour un nouveau départ, qu’est-ce que cela présage ?

« Nous ne sommes pas inquiets le club a toujours fonctionné comme ceci ! Nous gardons la grande majorité de nos joueurs sur une ou deux années au maximum pour leur permettre de progresser et viser plus haut par la suite. Nous avons annoncé de nombreux départs il est vrai mais cela ne signifie pas que nous ne travaillons pas en amont pour reconstruire une équipe compétitive pour l’an prochain. »

Y a-t-il donc des arrivées déjà actées pour rassurer les supporters ?

« Nous travaillons comme vous le savez avec le centre de formation des Brûleurs de Loups et nous continuer d’aller chercher des jeunes joueurs car étant le plus petit budget de Division 1, nous payons nos joueurs en dessous du prix moyen du marché donc il est difficile d’attirer des étrangers même si nous arrivons à en conserver quelques-uns sur des contrats de plus longue durée. »

Le système est donc toujours aussi performant que les autres années selon vous ?

« Bien sûr ! Nous avons des obligations de faire jouer au moins 12 jeunes joueurs formés localement (JFL) et cela implique forcément un bel effort pour donner du temps de jeu aux jeunes du centre des BDL. Nous avions une moyenne d’âge de 22.7 ans cette année, ce qui faisait de nous une des équipes les plus jeunes de D1 et nous avons tout de même produit des matches de bonne qualité. Des jeunes formés au club comme Marius Roudadoux peuvent en profiter pour donner une impulsion importante à leur carrière comme Marius l’a fait en signant à Marseille, champion de D1 cette année. Le système en place depuis quelques années fonctionne toujours aussi bien et cela pour notre plus grand plaisir car nous travaillons dur pour survivre en D1 et sans la formation Grenobloise et Chambérienne nous aurions de grosses difficultés à nous en sortir.